Page contents Page contents Procédures d’infraction en cours en fin d’année (2018-2022) [notranslate]infringement_cases_open_at_year_end_2018_2022[/notranslate]En cliquant sur le graphique à plusieurs niveaux, vous pouvez consulter, pour 2022, le nombre de procédures d’infraction en cours à la fin de l'année par domaine d’action et par type d’infraction.Actions de promotion du respect de la législation en 2022Réunions avec les États membresAfin de faciliter la mise en œuvre des règles de l’UE en matière de protection des données au niveau national, la Commission a poursuivi ses échanges avec les autorités nationales et les parties intéressées dans les enceintes suivantes:Le groupe d’experts de la Commission sur le règlement (UE) 2016/679 et la directive (UE) 2016/680 a tenu une réunion en ligne le 30 novembre 2022 afin de poursuivre la discussion sur le contrôle du traitement des données à caractère personnel par les juridictions agissant dans l’exercice de leur fonction juridictionnelle. En outre, la Commission a présenté l’initiative, annoncée dans son programme de travail pour 2023, visant à harmoniser certains aspects procéduraux nationaux afin d’améliorer la coopération entre les autorités chargées de la protection des données dans le cadre de l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD) [règlement (UE) 2016/679] dans les affaires transfrontières.Le groupe d’experts de parties prenantes multiples de la Commission chargé de soutenir l’application du règlement général sur la protection des données [règlement (UE) 2016/679] a tenu une réunion le 19 octobre 2022 afin d’examiner les derniers développements concernant la mise en œuvre du RGPD, y compris sa dimension internationale. Le groupe a également procédé à un échange de vues sur l’éventuelle harmonisation de certains aspects de la procédure administrative que les autorités nationales de protection des données utilisent lors de l’application du RGPD dans les affaires transfrontières. Tout au long de l’année, les services de la Commission ont activement contribué aux travaux du comité européen de la protection des données (représentants des autorités nationales chargées de la protection des données), y compris à l’élaboration de lignes directrices destinées aux parties prenantes.La Commission a également continué d’aider financièrement les autorités nationales chargées de la protection des données à nouer des contacts avec les citoyens et les petites et moyennes entreprises, soutenant ainsi la mise en œuvre du RGPD.La Commission a créé le réseau de délégués à la protection des données (DPD) afin de faciliter les échanges entre les DPD des autorités répressives des États membres en ce qui concerne les informations et les bonnes pratiques relatives à l’application de la directive en matière de protection des données dans le domaine répressif [directive (UE) 2016/680]. Les discussions ont mis l’accent sur les relations entre les responsables du traitement et les sous-traitants dans le cadre de la directive en matière de protection des données dans le domaine répressif, l’interopérabilité des systèmes informatiques à grande échelle de l’UE, ainsi que d’autres thèmes entraînant des difficultés en matière de protection des données, tels que les drones, la reconnaissance faciale et les transferts de données vers des organisations internationales et des pays non membres de l’UE. Tout au long de l’année, les services de la Commission ont activement orienté les travaux du réseau pour la sécurité des consommateurs et des points de contact nationaux du système européen d’alerte rapide pour les produits dangereux (RAPEX) afin de faciliter la mise en œuvre et l’application uniformes de l’actuelle directive relative à la sécurité générale des produits (directive 2001/95/CE) et de faire face de manière cohérente aux défis et aux tendances émergentes.Dans le domaine de la libre circulation des personnes, le groupe d’experts sur le droit à la libre circulation des personnes (directive 2004/38/CE) s’est réuni le 11 mai 2022 pour examiner des questions générales liées à la garantie de la liberté fondamentale de libre circulation. Il s’est également réuni le 13 juillet et le 24 octobre pour discuter du réexamen des orientations de 2009 sur l’amélioration de la transposition et de l’application de la directive 2004/38/CE.Dans le domaine de la protection des lanceurs d’alerte, le groupe d’experts sur la directive 2019/1937 s’est réuni le 31 mai et le 30 novembre 2022 pour discuter de questions liées à la transposition de la directive sur la protection des lanceurs d’alerte [directive (UE) 2019/1937].Autres instruments de promotion du respect de la législationEn 2022, le système d’alerte rapide Safety Gate/Rapex de l’UE pour les produits non alimentaires dangereux a reçu environ 2 000 alertes et des informations sur quelque 4 000 mesures de suivi prises par les États membres. Conformément à la directive relative à la sécurité générale des produits (directive 2001/95/CE), ce mécanisme d’alerte prévoit une circulation rapide, entre les États membres, des mesures prises contre des produits dangereux et informe le public de ces mesures, qui visent à protéger les consommateurs contre les produits dangereux.Le 25 juillet 2022, la Commission européenne a publié son premier rapport sur l’application et le fonctionnement de la directive relative à la protection des données à caractère personnel dans le domaine répressif [directive (UE) 2016/680]. Cette directive est l’un des trois piliers du cadre de l’UE garantissant le droit fondamental à la protection des données à caractère personnel [les deux autres étant le règlement général sur la protection des données et le règlement sur la protection des données pour les institutions, organes et organismes de l’Union européenne (RPDUE)].Le rapport constate que la directive relative à la protection des données à caractère personnel dans le domaine répressif a largement contribué à un niveau plus harmonisé et plus élevé de protection des droits des personnes concernées par des procédures pénales et à un cadre juridique plus cohérent pour les autorités compétentes. Le rapport conclut que, globalement, la directive a été transposée de manière satisfaisante, mais que plusieurs problèmes ont été recensés, ce qui a conduit à l’ouverture de plusieurs procédures d’infraction. Il contient également une liste d’actions prioritaires élaborées par la Commission, les États membres et les autorités de contrôle de la protection des données afin d’exploiter pleinement le potentiel de la directive. Il s’agit notamment de parachever la transposition complète et correcte de la directive, de doter les autorités nationales de contrôle de la protection des données des pouvoirs nécessaires et des ressources adéquates, et de charger le comité européen de la protection des données de publier des orientations supplémentaires sur son interprétation.Le 14 octobre 2022, la Commission a adopté le premier rapport sur l’application du règlement sur la protection des données pour les institutions, organes et organismes de l’Union européenne [règlement 2018/1725 (RPDUE)]. Ce rapport présente un aperçu de l’application du règlement et des activités du Contrôleur européen de la protection des données (CEPD). Il comprend une liste d’actions à mener par la Commission, le CEPD et les institutions, organes et organismes de l’UE afin de garantir l’application effective du RPDUE.Suivi donné aux pétitionsEn 2022, la Commission a examiné 51 pétitions relatives à des violations présumées du droit de l’Union dans le domaine de la justice et des consommateurs:Au cours de la même année, la Commission a transmis une réponse à la commission des pétitions du Parlement européen concernant 127 pétitions. Bon nombre de ces pétitions concernaient des restrictions liées à la pandémie de COVID-19 (déplacements et libertés individuelles), l’état de droit, les droits des consommateurs, la discrimination et la protection des données. Aucune des pétitions examinées en 2022 n’a donné lieu à l’ouverture d’une procédure d’infraction en 2022.Dans 4 dossiers, la Commission a répondu que les questions soulevées par les pétitions faisaient déjà partie d’une ou de plusieurs procédures d’infraction:pétition n° 0704/2021 (voir l’avis motivé adressé à la Hongrie concernant les droits des personnes LGBTQI+);pétition n° 1343/2021 (voir l’avis motivé adressé à l’Espagne concernant la directive sur les lanceurs d'alerte);pétition n° 0179/2022 (voir l’avis motivé adressé à Chypre concernant les clauses contractuelles abusives et les pratiques commerciales déloyales);pétition n° 0146/2022 (voir la lettre de mise en demeure et l’avis motivé complémentaire concernant, respectivement, le droit à l’information dans le cadre d’une procédure pénale et le droit d’accès à un avocat).Dans 1 dossier (pétition n° 0493/2021), la Commission a indiqué qu’elle attendait l’issue de la décision préliminaire pendante (C-472/20) pour se prononcer.Dans 30 autres dossiers, la Commission a estimé que les pétitions soulevaient des questions nécessitant un suivi plus approfondi ou des éclaircissements de la part de l’État membre (y compris dans le cadre d’EU Pilot).Dans 8 dossiers, elle a constaté que la pétition soulevait des questions qui s’inscrivaient dans le cadre d’un réexamen en cours de la législation de l’Union ou d’un projet de nouvelle législation.Dans 7 dossiers, la Commission a estimé que l’État membre avait résolu la question entre-temps (changement de pratique administrative/évolution de la situation législative).Dans 2 dossiers, elle a indiqué qu’elle évaluait actuellement les mesures de transposition des États membres.En ce qui concerne tous les autres dossiers, la Commission a estimé que la question ne relevait pas du champ d’application du droit de l’Union ou relevait de la compétence des autorités nationales (38 dossiers), qu’il n’y avait pas de violation du droit de l’Union (8 dossiers), qu’aucune action supplémentaire n’était nécessaire (6 dossiers), que la pétition ne fournissait pas suffisamment d’informations pour une évaluation (4 dossiers), ou qu’elle pouvait être clôturée en précisant les règles applicables (19 dossiers).Arrêts importants de la Cour de justice contre les États membresCommission/Irlande (Transposition de la décision-cadre 2008/909), C-125/21Commission/Irlande (Transposition de la décision-cadre 2009/829), C-126/21Commission/Espagne (Violation du droit de l’Union par le législateur), C-278/20Décisions préliminaires importantesLot Polish Airlines, C-20/21Spetsializirana prokuratura (Procès d’un accusé en fuite), C-569/20Generalstaatsanwaltschaft München (Demande d’extradition vers la Bosnie-Herzégovine), C‑237/21Generalstaatsanwaltschaft München and ne bis in idem, C‑435/22 PPUOpenbaar Ministerie (Tribunal établi par la loi dans l’État membre d’émission), et Openbaar Ministerie (Tribunal établi par la loi dans l’État membre d’émission), affaires jointes C-562/21 PPU et C-563/21 PPUDyrektor Izby Administracji Skarbowej w Bydgoszczy (Acquisitions intracommunautaires de gazole), C-855/19TL, C‑242/22 PPUTesorería General de la Seguridad Social (TGSS) (Chômage des employés de maison), C-389/20SPV Project 1503 et Banco di Desio e della Brianza e.a., affaires jointes C-693/19 et C-831/19Impuls Leasing România, C-725/19Unicaja Banco, C-869/19Ibercaja Banco, C-600/19Lombard Lízing, C-472/20NOVA KREDITNA BANKA MARIBOR, C‑405/21Zagrebačka banka d.d, C‑567/20Tiketa, C-536/20CTS Eventim, C-96/21Fuhrmann-2-GmbH, C-249/21Absoluts-bikes and more- GmbH & Co. KG/ the-trading-company GmbH, C-179/21X-Z/Autoriteit Persoonsgegevens, C-245/20VD et SR, affaires jointes C-339/20 et C-397/20SpaceNet et Telekom Deutschland, affaires jointes C-793/19 et C-794/19Inspektor v Inspektorata kam Visshia sadeben savet (Finalités du traitement de données – Enquête pénale), C‑180/21Ligue des droits humains, C‑817/19Luxembourg Business Registers et Sovim, affaires jointes C-37/20 et C-601/20Proximus (Annuaires électroniques publics), C‑129/21Digi, C‑77/21Valsts ieņēmumu dienests (Traitement des données personnelles à des fins fiscales), C-175/20Meta Platforms Ireland, C-319/20Vyriausioji tarnybinės etikos komisija, C-184/20Leistritz, C-534/20Google (Déréférencement d’un contenu prétendument inexact), C-460/20Koalitsia «Demokratichna Bulgaria - Obedinenie», C-306/21Wiener Landesregierung (Révocation d'une assurance de naturalisation), C-118/20Perspectives pour 2023En 2023, la Commission continuera de réaliser d’importants travaux de contrôle de l’application de la législation dans le domaine de la justice et des consommateurs. Elle prévoit notamment:de vérifier la conformité de la législation nationale avec le contenu de la directive concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée [directive (UE) 2019/1158];d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la décision-cadre relative au mandat d’arrêt européen (décision-cadre 2002/584/JAI);de vérifier la conformité des mesures transposant les directives de l’UE sur les droits procéduraux;de suivre la mise en œuvre des obligations légales découlant de la décision-cadre du Conseil concernant les échanges d’informations extraites du casier judiciaire entre les États membres de l’UE (2009/315/JAI);de suivre la mise en œuvre de la directive relative à la lutte contre la fraude portant atteinte aux intérêts financiers de l’UE [directive (UE) 2019/1371];de continuer à évaluer la mise en œuvre du règlement général sur la protection des données et la transposition de la directive en matière de protection des données dans le domaine répressif, y compris l’ouverture de nouvelles procédures d’infraction, si nécessaire, tout en poursuivant ses diverses actions de promotion du respect de la législation de l’UE en matière de protection des données;de continuer à faire respecter l’état de droit et, en particulier, l’indépendance de la justice et la primauté du droit de l’Union;d’organiser des ateliers de transposition, des activités de renforcement des capacités et des visites dans les pays afin de mieux préparer les États membres et les parties prenantes au nouveau règlement sur la sécurité générale des produits (à la suite d’une proposition de la Commission du 30 juin 2021), et de commencer à travailler sur les orientations et le droit dérivé que la Commission est tenue d’adopter;d’assurer le suivi de la mise en œuvre correcte du règlement (UE) 2019/115. Ce règlement introduit des normes et spécifications minimales communes en matière de sécurité concernant les cartes d’identité et les documents de séjour des citoyens de l’Union et des membres de leur famille exerçant leur droit à la libre circulation;de surveiller la mise en œuvre de la législation nationale et de contrôler sa conformité avec la directive sur la numérisation du droit des sociétés [directive (UE) 2019/1151] et la directive sur la mobilité transfrontalière du droit des sociétés [directive (UE) 2019/2121].