Page contents Page contents Procédures d’infraction en cours en fin d’année (2018-2022) [notranslate]infringement_cases_open_at_year_end_2018_2022[/notranslate]En cliquant sur le graphique à plusieurs niveaux, vous pouvez consulter, pour 2022, le nombre de procédures d’infraction en cours à la fin de l'année par domaine d’action et par type d’infraction.Actions de promotion du respect de la législation en 2022Lignes directrices sur la mise en œuvre du droit de l’UELa Commission a publié un document d’orientation afin d’aider les États membres à transposer et mettre en œuvre la directive sur les soins de santé transfrontaliers (directive 2011/24/UE) en vue de faciliter l’accès à des soins de santé transfrontaliers sûrs et de qualité. Ces orientations ont pour objectif de définir des principes clés pour aider les points de contact nationaux à fournir des informations axées sur les patients plus transparentes, accessibles et compréhensibles en ce qui concerne les exigences en matière d’autorisation préalable. Il sera ainsi plus facile pour les patients de savoir quels traitements nécessitent une autorisation préalable de leur organisme d’assurance maladie et comment obtenir cette autorisation pour leur traitement à l’étranger. Ces orientations bénéficieront en outre aux patients et aux prestataires de soins de santé, car elles améliorent la transparence des systèmes d’autorisation préalable et les droits légaux des patients aux informations sur la manière d’accéder aux soins de santé transfrontaliers.Réunions avec les États membresLe groupe d’experts sur les soins de santé transfrontaliers (E02713) s’est réuni le 28 septembre 2022 (sous-groupe sur les points de contact nationaux pour les soins de santé transfrontaliers) et le 8 décembre 2022, afin d'aider la Commission à mettre en œuvre la directive 2011/24/UE sur les soins de santé transfrontaliers.Le groupe d’experts sur la politique du tabac (E03150) et ses sous-groupes sur les dispositifs de traçabilité et de sécurité et sur les ingrédients se sont réunis en 2022 afin d'aider la Commission à mettre en œuvre la législation, les programmes et les politiques existants de l’Union liés au tabac.Le comité «Dispositifs médicaux» (C49800) a tenu quatre réunions en 2022 afin d'aider à la mise en œuvre du règlement (UE) 2017/745 sur les dispositifs médicaux et du règlement (UE) 2017/746 relatif aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.Le groupe de coordination en matière de dispositifs médicaux (GCDM) (X03565) et ses 13 sous-groupes ont tenu au total 36 réunions en 2022 afin de contribuer à assurer une mise en œuvre harmonisée des règlements (UE) 2017/745 et 2017/746 relatifs aux dispositifs médicaux.Le comité permanent des médicaments vétérinaires (SCVMP) (C02900) et le groupe d’experts sur les médicaments vétérinaires (E02792) apportent leur soutien à la mise en œuvre de la législation de l’UE relative aux médicaments vétérinaires.Le comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (C20400), divisé en 14 sections différentes, aide la Commission à mettre en œuvre la législation de l’Union dans les domaines de la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, de la santé et du bien-être des animaux et de la santé des végétaux.Le groupe d’experts sur l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires assiste la Commission dans la mise en œuvre de la législation sur l’étiquetage des denrées alimentaires.Le Réseau européen des laboratoires de référence pour les OGM a tenu sa réunion annuelle afin d’aider le laboratoire de référence de l’Union européenne pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés (EURL GMFF) à accomplir ses tâches définies dans le règlement (CE) n° 1829/2003 concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés, et de contribuer à résoudre les problèmes de détection, d’identification et de quantification des organismes génétiquement modifiés.Le comité de réglementation institué par la directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d’organismes génétiquement modifiés dans l’environnement aide à la mise en œuvre de la directive 2001/18/CE.Le comité de réglementation institué par la directive 2009/41/CE (relative à l’utilisation confinée de micro-organismes génétiquement modifiés) aide à la mise en œuvre de la directive 2009/41/CE.Le groupe de travail sur la directive relative à l’utilisation durable des pesticides (directive 2009/128/CE) a tenu deux réunions, en janvier et juin 2022, afin d’aider les États membres à mettre en œuvre cette directive.Le groupe de travail «Europhyt Foyers» a tenu une réunion en 2022 afin d’aider les États membres à se conformer à leur obligation légale en ce qui concerne la notification de l’apparition de foyers d’organismes nuisibles aux végétaux sur leur territoire.Le groupe d’experts «Plateforme de l’UE sur le bien-être animal» (E03504) a tenu deux réunions plénières et six réunions de sous-groupes thématiques en 2022. Il aide la Commission à élaborer et échanger des actions coordonnées visant à contribuer à la mise en œuvre et à l'application de la législation de l’UE liée au bien-être animal.Le groupe d’experts sur les contrôles officiels (E0911) et le groupe de travail sur les contrôles officiels (C20402) ont tenu cinq réunions en 2022 (le 25 janvier, le 29 mars, le 9 juin, le 20 septembre et le 22 novembre), en vue d'assurer l’application cohérente des règles de l’UE sur les contrôles officiels figurant dans le règlement (UE) 2017/625 concernant les contrôles officiels.Le groupe d’experts sur la législation relative aux contrôles vétérinaires à l’importation (E02699) a tenu deux réunions, le 30 mars et le 25 octobre 2022. Ce groupe fournit des conseils à la Commission concernant l’élaboration et la mise en œuvre de la législation relative aux contrôles vétérinaires à l’importation.Afin d’assurer la bonne gestion et le pilotage du système informatique TRACES — qui fait partie du système de gestion de l’information sur les contrôles officiels (IMSOC) — et de l’IMSOC, les ateliers suivants ont été organisés en 2022:réunion du conseil de gestion des opérations de l’IMSOC conformément à l’article 4, paragraphe 4, point a), du règlement d’exécution (UE) 2019/1715 de la Commission (règlement IMSOC), organisée le 5 avril 2022;réunions des sous-groupes TRACES conformément à l’article 4, paragraphe 4, point b), du règlement d’exécution (UE) 2019/1715 de la Commission, organisées les 6 et 7 avril 2022 et portant respectivement sur des questions vétérinaires et phytosanitaires.Autres instruments de promotion du respect de la législationAfin de garantir les droits des patients en matière d’accès aux soins de santé transfrontaliers, la Commission a publié un rapport sur l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers, qui comprend une évaluation de la directive sur les soins de santé transfrontaliers et un plan d’action visant à remédier aux lacunes et à renforcer la mise en œuvre de la directive. L’évaluation a conclu que la directive reste pertinente pour répondre aux besoins actuels des patients et qu’elle a consacré d’importants droits des patients, comme l’égalité de traitement des patients nationaux et de l’Union. Afin d’aider les États membres à transposer et mettre en œuvre la directive dans un certain nombre de domaines, par exemple pour réduire les obstacles administratifs auxquels sont confrontés les patients qui demandent une autorisation préalable et le remboursement de soins de santé transfrontaliers dans l’UE, la Commission a publié le document suivant: Cartographie et analyse des procédures administratives: rapport analytique.En outre, en vertu de l’article 20 de la directive sur les soins de santé transfrontaliers, la Commission a commandé une étude afin de fournir une vue d’ensemble de la mobilité transfrontière des patients et du système de remboursement utilisé pour les soins de santé programmés dans un certain nombre de régions frontalières et entre États membres voisins.En 2022, une grande partie des projets de règles techniques notifiés à la Commission conformément à la directive sur la transparence du marché unique portaient sur les domaines de la santé et de la sécurité alimentaire. Ces notifications ont été évaluées et celles qui suscitaient des préoccupations quant à leur compatibilité avec le droit de l’UE ont fait l’objet d’avis circonstanciés ou d’observations conformément à la directive.En outre, la Commission a effectué 84 audits et contrôles similaires en 2022 afin de vérifier la bonne mise en œuvre des normes de l’UE concernant les denrées alimentaires (notamment la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, la qualité des denrées alimentaires, la santé et le bien-être des animaux et la santé des végétaux) et certains domaines de la santé humaine dans les États membres. En assurant le suivi systématique de ses recommandations d’audit dans le cadre d’audits de suivi auprès des États membres, la Commission a été en mesure de remédier à la plupart des lacunes constatées. Les résultats des audits et des contrôles similaires sont mis à la disposition du public sur le site web de la Commission.Suivi donné aux pétitionsEn 2022, la Commission n’a examiné aucune pétition relative à une violation présumée du droit de l’Union dans le domaine de la santé et de la sécurité alimentaire.Décisions préliminaires importantesTesco Stores ČR, C-881/19Merck Sharp & Dohme e.a., C-224/20M2Beauté Cosmetics, C-616/20Orthomol, C-418/21Novartis Pharma, C-147/20Bayer Intellectual Property, C-204/20LSI - Germany, C-595/21Upfield Hungary, C-533/20Agenzia delle dogane e dei monopoli and Ministero dell'Economia e delle Finanze, C-452/20PH (Interdiction régionale de mise en culture d’OGM), C-24/21EUROAPTIEKA, C-530/20Stichting Rookpreventie Jeugd and Others, C-160/20Belplant, C-658/21Perspectives pour 2023En 2023, la Commission prendra d’importantes mesures d’exécution dans les deux domaines d’action (santé et sécurité alimentaire).Elle assurera en priorité le suivi des procédures d’infraction et des audits en cours et soutiendra la mise en œuvre des règles de l’UE en menant des actions.En ce qui concerne la santé publique, et notamment la directive sur les soins de santé transfrontaliers (directive 2011/24/UE), les actions suivantes visant à promouvoir sa mise en œuvre et son application sont prévues pour 2023:Organiser des dialogues bilatéraux avec les États membres afin de suivre et d’améliorer la manière dont ils appliquent la directive, par exemple en ce qui concerne la proportionnalité des procédures administratives d’accès aux soins de santé transfrontaliers.Échanger des bonnes pratiques avec les États membres concernant la rationalisation des procédures d’accès aux soins de santé transfrontaliers grâce à la numérisation.Échanger des bonnes pratiques avec les États membres sur la transparence des prix pour les patients transfrontaliers et sur le niveau estimé de remboursement (en vue d’étendre le système de notification préalable volontaire appliqué par huit États membres).Soutenir la création d’un atelier sur les connaissances et le renforcement des capacités avec les points de contact nationaux (PCN) afin d’améliorer les informations fournies aux patients transfrontaliers.Promouvoir et suivre la mise en œuvre des principes directeurs concernant la fourniture d’informations sur les soins de santé transfrontaliers et du manuel multilingue destiné aux patients.Encourager tous les PCN à mettre à disposition les informations sur les réseaux européens de référence (RER) et garantir l’accessibilité de leurs sites web pour les personnes handicapées.Organiser, à l’échelle de l’Union, un événement de sensibilisation concernant les droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers, auquel participeraient les États membres, les PCN, les organisations de patients, les assurances maladie, les professionnels de la santé, les RER et les parties intéressées régionales dans le domaine des soins de santé transfrontaliers.Mettre à jour, avec la commission administrative des États membres, la note d’orientation de 2012 sur la directive relative aux soins de santé transfrontaliers (directive 2011/24/UE) et le règlement sur la coordination des systèmes de sécurité sociale [règlement (CE) n° 883/2004].Mener des dialogues bilatéraux avec les États membres afin de trouver des solutions pour améliorer l’exhaustivité et la robustesse des données, comme l’exige la directive sur les soins de santé transfrontaliers (article 20).Établir et poursuivre des dialogues bilatéraux structurés avec les États membres afin d’assurer la meilleure transposition possible de la directive sur les soins de santé transfrontaliers et prendre des mesures coercitives supplémentaires en cas de non-respect.